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Libération
Interview

Questions à... François Pupponi, maire PS de Sarcelles

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publié le 6 février 2007 à 5h52

François Pupponi, maire PS de Sarcelles

L'association Ville & banlieue, regroupe 120 maires de toutes tendances politiques. Elle publie aujourd'hui un manifeste, à l'intention des candidats à la présidentielle. François Pupponi, vice-président de Ville & banlieue, explique les raisons de ce SOS lancé par ces élus de zones urbaines sensibles.

Quel est l'objectif de votre manifeste ?

Nous avons alerté les gouvernements successifs bien avant les émeutes de 2005. Mais les réformes structurelles indispensables au règlement possible des problèmes des banlieues n'ont toujours pas été engagées. Le manifeste recense tous nos constats et les mesures indispensables à mettre en oeuvre. Nous faisons face à des équations financières insupportables : nos villes ont moins de recettes fiscales que les autres et elles supportent des charges d'aide sociale nettement plus importantes qu'ailleurs.

Qu'attendez-vous des candidats à l'Elysée ?

Nous ne nions pas que des choses importantes ont été faites : des moyens exceptionnels ont été mobilisés sur un certain nombre de sites. Mais ces dispositifs ne concernent pas toutes les banlieues, et ils ne sont pas pérennes. La réforme financière de la DSU (dotation de solidarité urbaine) de Jean-Louis Borloo a constitué un vrai ballon d'oxygène. Mais il faut aller plus loin. A l'instar de l'environnement, les candidats doivent prendre des engagements en faveur des quartiers.

Pourquoi les responsables politiques n'ont-ils pas pris la mesure du mal ?

Parce qu'une g