Menu
Libération

Sur TF1, Sarkozy apprend à rester calme

Article réservé aux abonnés
35 heures, fiscalité, racisme, homophobie : il répondait hier soir à un panel d'électeurs.
publié le 6 février 2007 à 5h53

Ne surtout pas s'énerver. Sur TF1, hier soir, où il inaugurait l'émission J'ai une question à vous poser face à un panel de 100 Français, le candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a été poussé à plusieurs reprises dans ses retranchements. Mais, en dépit de signes de grand agacement, il a réussi à garder ses nerfs : «Si je ne voulais que des questions agréables, je ne serais pas venu», a-t-il lancé, après avoir été traité «d'homophobe» par un jeune homme lui reprochant de s'opposer au mariage homosexuel et à l'adoption par les couples homos. Un étudiant en droit l'a, lui, qualifié de «populiste» en l'accusant de faire les yeux doux à l'électorat du Front national avec des formules telles que «la France, aimez-la ou quittez-la». Visage crispé mais bien décidé à ne surtout pas déraper en direct, le candidat de l'UMP a tenté de se justifier. Mais, dans son raisonnement, il a évoqué certains «musulmans qui tuent des moutons dans leur appartement». Une jeune femme d'origine algérienne lui a expliqué qu'il s'agissait là «d'un propos raciste» stigmatisant une partie de la population. Nicolas Sarkozy est aussi revenu sur le mot de «racaille», qu'il avait utilisé à Argenteuil en 2005, en affirmant avoir simplement voulu distinguer les jeunes de «ceux qui foutent le feu à des bus».

Cherchant à être souvent consensuel, il a répété qu'il supprimerait les régimes spéciaux de retraite s'il est élu. Il a par ailleurs défendu son ami