Excusé, il n'était pas au meeting parisien de Ségolène Royal, mardi dernier à la halle Carpentier. Il ne sera pas dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis) où la candidate du PS doit dévoiler son projet présidentiel. Mais il était hier sur RTL pour intervenir «de façon positive» et «librement» dans la campagne de la socialiste : Lionel Jospin a donc jugé «plus utile» sa présence à la radio «que de (s)'asseoir sur une chaise», le temps d'une réunion publique. «J'entends gloser sur être ou ne pas être à tel endroit», s'est amusé l'ancien Premier ministre. Pour ajouter : «Ces histoires d'éléphants, cela ne m'intéresse pas. Ce n'est plus de mon âge.»
Ce qui semble intéresser le candidat défait à la présidentielle de 2002, c'est visiblement de se payer Nicolas Sarkozy, et «introduire un peu de vérité» dans les déclarations «fallacieuses» du candidat de l'UMP. Exemple : le ministre de l'Intérieur «nous fait, autour du travail, le coup de la fracture sociale que nous avait fait Jacques Chirac [en 1995]. Je ne pense pas que les travailleurs aient intérêt à s'y laisser prendre», a asséné Lionel Jospin, dénonçant «le numéro de Nicolas Sarkozy sur le travail et les travailleurs [qui] dépasse les limites de la décence et surtout du sérieux».
Assurément ce qui ne passe pas chez Lionel Jospin, ce sont les références de Nicolas Sarkozy aux ancêtres tutélaires de la gauche : «La manipulation commence quand il essaie de t