Orléans - Correspondance
Vendredi soir, chez les socialistes du Loiret, c'était « soirée collage ». Une initiative ludique pour revigorer des troupes pas franchement engagées dans la bataille des présidentielles et aussi pour intégrer les militants de la dernière heure.
Le rendez-vous est fixé, en début de soirée, au siège du parti. L'annonce a été faite par voix de presse de manière involontaire. En fait, il s'agit d'une belle bourde. « C'est pas très malin. L'UMP n'a qu'à lire le journal pour savoir à quelle heure recouvrir nos affiches… », regrette un militant. Un autre peste sur l'heure : « On ne colle pas à 19 heures ! ».
Dans les étages, deux jeunes touillent la colle sous le regard de Romain qui prend son rôle très au sérieux : « Ah merde, ces seaux-là ne sont pas gradués… ». Ces seaux-là, c'est Micheline qui les a acheté. Et cette candidate aux législatives n'est pas peu fière de conter, pour la énième fois de la semaine, son périple dans une grande surface du coin : « Je voulais en acheter dix, mais ils n'en avaient pas suffisamment en rayon. Ils ont dû vider la réserve ».
Vers 20 heures, les équipes se constituent. Juliette, 29 ans, prof d'histoire en fac, est nouvelle adhérente. Elle a pris sa carte en novembre dernier. C'est sa première « collage party ». On la met dans une voiture avec Philippe, un conseiller municipal en retraite et Jean-Pierre, un enseignant affable. Tous deux se présentent comme des spécialistes de l'affichage.
Au PS d'Orléans, une soirée collage pour remobiliser les troupes
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(Mourad GUICHARD)
par Mourad GUICHARD
publié le 10 février 2007 à 7h00
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