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Les cent propositions de Royal

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Devant ses militants, la candidate socialiste a promis un «pacte d'honneur et de confiance» • Elle s'engage sur l'augmentation du Smic à 1500 euros et la hausse des retraites • Mais ne renie pas ses propositions les plus polémiques comme la rév
French Socialist Party presidential candidate Segolene Royal delivers a speech during a political rally as she campaigns in Villepinte, February 11, 2007. REUTERS/Jacky Naegelen (FRANCE) (Ségolène Royal à Villepinte REUTERS)
par F.Ro.
publié le 11 février 2007 à 7h00

«Vous avez du comprendre qu'il allait se passer quelque chose d'important aujourd'hui». Tailleur rouge et sourire aux lèvres, face à une mer de drapeaux, Ségolène Royal a lancé son discours dimanche à Villepinte sur le ton d'une candidate prête à répondre à l'attente des socialistes.
 
«Je vais vous parler avec gravité», a-t-elle renchéri sous les acclamations de 15000 personnes,  l'élection présidentielle va permettre de «décider de l'avenir d'au moins deux générations à venir».

Loin de renier son  parcours, elle a justifié la phase d'écoute de sa campagne et l'organisation des débats participatifs . «J'ai attendu vos appels, vos craintes, vos révoltes mais aussi vos espérances» a-t-elle dit. Et de lancer ce qui sera surement l'un des mots d'ordre des semaines à venir :  «Avec moi, la politique ne se fera pas sans vous».  

Devant les militants, la candidate a ainsi dit vouloir «plus qu'un programme, un pacte d'honneur, un contrat présidentiel, (...) que je propose à tous et à toutes». Et de citer les exemples de ceux rencontrés durant  ses rencontres en province pour avancer son programme et ses propositions.

 Ce qui était sur, c'est qu'elle ne pouvait pas se permettre de décevoir, sous peine de voir sa course élyséenne prendre un tour difficile. Et pendant plus d'une heure et demie, elle a décliné à Villepinte plusieurs des 100 mesures qu'elle a rendues publiques  et qui sont pour beaucoup inspirées du programme du PS

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