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Libération

Sarkozy surjoue «l'ouverture» devant les piliers de l'UMP

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publié le 12 février 2007 à 6h00

Pacte contre pacte. Une heure tout juste avant que Ségolène Royal ne présente son «pacte présidentiel» à Villepinte (lire en pages Evénement), Nicolas Sarkozy lui a chipé le vocable pour proposer aux Français un «nouveau pacte républicain». Avec le candidat de l'UMP, la méthode est désormais rodée: quelques jours avant ses discours, il en annonce la couleur par petites touches pour créer une attente et faire en sorte que la campagne s'articule autour de ses thématiques. Comme il l'avait annoncé en début de semaine, le ministre de l'Intérieur a donc entonné hier à la Mutualité le couplet de l'«ouverture». Et quelle ouverture ! Ses deux «vedettes» du jour alignées à la tribune étaient l'UDF André Santini et Christian Blanc, ancien patron d'Air France, élu député des Yvelines sous étiquette UDF. Multirécidiviste du calembour politique version Grosses Têtes, le maire d'Issy-les-Moulineaux «est connu pour ses bons mots et pour ses cigares», a lancé Brice Hortefeux pour l'introduire sur scène. «Les balcons sont plus sûrs que les tribunes», a lancé d'emblée le comique, victime il y a quelques jours de la chute de son balcon à son domicile. Pilier des Hauts-de-Seine dont Sarkozy préside le conseil général, Santini a essayé de convaincre avec sa gouaille («je n'ai pas une tête de caution») sur les raisons de son ralliement au candidat de l'UMP.

Christian Blanc, lui, vit sur son passé: patron de la RATP puis d'Air France, cet anci