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Bové présente son équipe de campagne

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José Bové, qui a placé sa campagne sous le signe d\'Antigone, se déclaré déterminé à axer son combat contre Nicolas Sarkozy, qu\'il qualifie de \"va-t-en-guerre\" et de \"petit Bush européen.\" /Photo prise le 8 février 2007/REUTERS/Jean-Paul Pélissier (José Bové/REUTERS)
par A.D. (avec agences)
publié le 15 février 2007 à 7h00

A tout candidat à la présidentielle, il faut un staff de campagne. José Bové a présenté le sien mercredi: vingt porte-parole, dix femmes et dix hommes et un directeur de campagne.Soulignant que sa campagne est «collective», il a présenté la liste de ses porte-parole parmi lesquels figurent des communistes comme le député de Seine-Saint-Denis Patrick Braouezec, des élues francilliennes - Francine Bavay (Verte) et Claire Villiers- le président de Copernic Yves Salesse, l'altermondialiste Raoul-Marc Jennar ainsi que des militants d'associations, de collectifs unitaires, de réseaux de banlieue tels que les représentants du Collectif Banlieue, Nordine Iznasni et Omeyya Seddik ou de simples citoyens. Le directeur de campagne est le communiste Jacques Perreux.

Bové a affirmé par ailleurs qu’il disposait, deux semaines après le lancement de sa candidature, de 232 promesses de parrainages (sur les 500 requises) et s’est montré inquiet à un mois de la date butoir de la remise des signatures.

«On pourrait se retrouver le 16 mars dans une situation où nous ne pourrions pas mener campagne jusqu'au bout», a-t-il dit ajoutant: «cela aura des conséquences dramatiques» si «une partie de la population ne pouvait s'exprimer par la voie des urnes».

Selon lui, «la démocratie est en danger par la consigne donnée par des partis» pour empêcher les élus d'accorder leurs signatures, dans une allusion à la consigne donnée par le Parti socialiste à ses élu