Menu
Libération

Discret comme un villepiniste

Article réservé aux abonnés
Face à Nicolas Sarkozy, les fidèles du Premier ministre hésitent encore sur leur rôle.
publié le 20 février 2007 à 6h13

Des villepinistes ? Où ça ? On ne les entend plus. On ne les voit plus depuis le discours d'investiture du candidat de l'UMP, le 14 janvier. Balayés par le démarrage en trombe de la campagne de Nicolas Sarkozy, ils plient mais ne rompent point. A en croire le député Hervé Mariton, l'un des plus fidèles admirateurs du Premier ministre, ils n'ont pas dit leur dernier mot.

Club. Le camp chiraco-villepiniste revendique une trentaine de députés et une demi-douzaine de ministres, dont François Baroin, Christian Jacob, François Goulard, Henri Cuq et Catherine Colonna. Avec plus ou moins d'enthousiasme, ils ont tous pris acte de l'écrasante victoire du ministre de l'Intérieur. Et attendent, pour le reconnaître publiquement, que le président Chirac ait officiellement fait acte de non-candidature. Reste à savoir quel sera leur rôle dans la campagne. La question était, le 12 février, au coeur de la réunion «participative» du club Réforme et modernité d'Hervé Mariton avec la participation de François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et de Marie-Anne Montchamp, députée du Val-de-Marne. Et le sujet aura sans doute été abordé par Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, qui, comme ils le font chaque mois, déjeunaient en tête à tête le 15 février. Pour ses proches, il est clair que le Premier ministre ne va pas se mettre à scander «votez Sarko» : «Il ne peut être question, pour lui, d'être une perle parmi d'autres au collier de soutien», explique poétiquem