Eric Besson y est allé au canon. Sur l’antenne d’Europe 1, puis au cours d’une conférence de presse, ce mercredi matin, l’ancien secrétaire national à l’Economie du parti socialiste a annoncé sa démission du PS avec pertes et fracas.
Blessé par les « attaques personnelles indignes » sur sa vie familiale et conjugale de ses « supposés amis » socialistes qui « ont largement franchi la ligne jaune », le député de la Drôme a vivement critiqué « les ratés de la campagne » de Ségolène Royal. Il a en particulier dénoncé « le rôle excessif et souvent nocif de conseillers dont la légitimité, la cohérence et le savoir-faire ne m'ont pas paru flagrant », « l'absence de lieu de mise en cohérence des thèmes, discours et propositions » ainsi que « la faible utilisation des experts proches du PS ».
Il est difficile « d'avoir des réponses claires à des questions simples sur les retraites, les 35 heures, les impôts, le nucléaire », dit-il. Sur ce dernier point, il s'en est pris – sans le nommer – à Bruno Rebelle, conseiller de Royal et ancien responsable de Greenpeace. « La candidate avançait le chiffre de 50% d'énergie renouvelable en 2020. Pour cela, il aurait fallu fermer 20 ou 25 centrales nucléaires et ouvrir des centrales à gaz. Il a fallu cinq semaines pour que la candidate en revienne à la position du PS. C'est un bug manifeste, énorme ! ».
Sur le déroulement de la campagne, il a regretté que « l