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Libération

Eric Besson quitte le PS et vide son sac

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Il s'est vivement expliqué sur ce qui l'a conduit à démissionner de son poste à la direction de la campagne de Royal.
publié le 22 février 2007 à 6h15

Eric Besson y est allé au lance-flammes. L'ancien secrétaire national à l'économie du PS a expliqué, hier matin, les raisons de sa démission de son parti, une semaine après le premier clash qui l'avait conduit à renoncer à faire partie de la direction. Blessé par les «attaques personnelles indignes» sur sa vie familiale et conjugale de la part de ses «supposés amis» socialistes, le député de la Drôme en a profité pour critiquer vivement les «ratés de la campagne» de Ségolène Royal.

Il a en particulier dénoncé le «rôle excessif et souvent nocif de conseillers dont la légitimité, la cohérence et le savoir-faire ne [lui] ont pas paru flagrants» et l'«absence de lieu de mise en cohérence des thèmes, discours et propositions». Il est difficile «d'avoir des réponses claires à des questions simples sur les retraites, les 35 heures, les impôts, le nucléaire», dit-il. Sur ce dernier point, il s'en est pris ­ sans le nommer ­ à Bruno Rebelle, conseiller de Royal et ancien responsable de Greenpeace. Quant au déroulement de la campagne, le député jospiniste a regretté que les «trois hommes d'Etat les plus crédibles du PS, Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius ne soient pas ou guère sollicités». Un coup de gueule inhabituel, dont il a expliqué les raisons hier, lors d'une conférence de presse.

Mercredi 14 février, Eric Besson annonce son intention d'abandonner son poste de responsable des questions économiques à la suite de