Un projet à coût zéro: c'est ce qu'a présenté vendredi en fin de matinée François Bayrou. Déclinant le volet économique et social de son programme présidentiel lors d'une conférence de presse dans un grand hôtel parisien, il a assuré: «Le coût de mon projet est de 21 milliards d'euros de dépenses nouvelles» et «21 milliards d'économies». Le candidat UDF à l'élection présidentielle, actuellement en forme dans les sondages, a aussi précisé qu'il n'y aurait «aucune augmentation des prélèvements obligatoires». «Le projet de la social économie répond à une exigence, celle de la vérité, et un objectif: retrouver l'équilibre de nos finances publiques, a-t-il expliqué. C'est pourquoi (...) je ne ferai aucune promesse qui ne soit pas entièrement financée par une économie correspondante».
Pour boucler son affaire, François Bayrou a expliqué que les économies seraient trouvées dans quatre domaines: la réduction des exonérations de charges, le plafonnement des niches fiscales, les économies liées à la modernisation de l'Etat et celles provenant des collectivités locales.
Le député béarnais, qui s'exprimait en présence de nombre de ses partisans, parmi lesquels l'ancien ministre de l'Economie Jean Arthuis et l'ex-président du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade, a précisé: «Nous concentrerons progressivement en trois ans les exonérations de charges sur les petites et moyennes entreprises et sur les salaires au-dessous de 1,3 smic. Cela représentera neuf milliards d'euros
Le projet à «coût zéro» de François Bayrou
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France\'s UDF political party presidential candidate Francois Bayrou addresses journalists during a news conference in Paris, February 23, 2007. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE) (François Bayrou le 23 février • REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 23 février 2007 à 7h00
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