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Libération

Royal et Sarkozy, unis contre Bayrou

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Alors que le candidat UDF passe ce lundi soir sur TF1 dans l'émission «J'ai une question à vous poser», les deux poids lourds de la campagne s'inquiètent de la montée du rival dans les sondages. Et assurent que le dépassement du clivage gauche-droi
François Bayrou estime \"intéressante\" et à suivre l\'idée d\'une TVA sociale et juge que sa proposition de créer deux emplois sans charge constitue \"un pas\" en attendant. /Photo prise le 23 février 2007REUTERS/Benoît Tessier (François Bayrou le 23 février. REUTERS)
par A.D. (avec agences)
publié le 26 février 2007 à 7h00

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, invités à s'exprimer sur la campagne de François Bayrou à la radio ce lundi,  sont d'accord sur un point: à les croire, le dépassement du clivage gauche-droite proposé par le candidat centriste n'est pas viable.Au moment où 37% des Français sont séduits par la proposition de François Bayrou de faire travailler ensemble la droite et la gauche, selon un sondage OpinionWay réalisé pour le quotidien Métro, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy décident donc de dégainer contre le candidat centriste.

Interrogée sur France Inter sur la campagne de Bayrou et le dépassement du clivage gauche-droite, la candidate socialiste a dit «comprendre que ce discours plaise.» Mais, a-t-elle ajouté, «la politique n'a rien à gagner dans le ramollissement des identités politiques (…) C'est assez dangereux, parce que dans ce discours de la confusion, on cherche à empêcher les Français de choisir entre deux modèles de société, deux visions qui s'opposent et ne correspondent pas aux mêmes choix politiques en profondeur».

«J'observe que nulle part, les élus de l'UDF ne viennent en appui des politiques de gauche lorsqu'elles sont conduites dans l'intérêt général», ils «votent toujours avec la droite et font des campagnes de droite», a conclu Royal.

Le candidat-ministre-président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, était, lui, sur BFM TV/RMC. Même question, mais réponse plus sanglante. Pour lui, «ce que propose François Bayrou (…) on