Chacun son tour. Après Ségolène Royal, c'est Nicolas Sarkozy qui s'est emmêlé les pinceaux, hier matin, sur le nombre de sous-marins en service dans la Marine. Interrogé sur RMC/BFM, le candidat de l'UMP à la présidentielle a répondu que la France possédait «quatre» sous-marins nucléaires d'attaque (SNA). «Non, c'est cinq», a rétorqué le journaliste Jean-Jacques Bourdin. Manque de chance, c'est six !
C'est lors de cette même émission que Ségolène Royal s'était trompée, le 24 janvier, sur le nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). La candidate socialiste avait alors répondu que la France en possédait «un», alors qu'elle en a, en réalité, quatre. Le journaliste avançant, lui, le chiffre de sept...
«Honnêtement, la question est un peu spécieuse», a réagi Nicolas Sarkozy, tout en estimant que la question nucléaire était «capitale». Après l'erreur de Ségolène Royal, l'entourage du ministre-candidat avait toutefois été loin de trouver cette affaire «spécieuse», quand la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, avait, elle, dénoncé les «lacunes» de la candidate socialiste.
Dans un souci d'instruction civique, Libération tient à rappeler aux candidats que la France possède six sous-marins nucléaires d'attaque : les Rubis, Saphir, Casabianca, Emeraude, Améthyste et Perle. Et également quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins : l'Inflexible, le Triomphant, le Témér