Menu
Libération

Ségolène Royal donne des gages aux quartiers

Article réservé aux abonnés
La candidate du PS était hier à Clichy-sous-Bois, point de départ des émeutes de novembre 2005.
publié le 28 février 2007 à 6h22

Aller là où Nicolas Sarkozy n'ira pas. Pour porter sa campagne en banlieue, Ségolène Royal, a effectué hier une visite de terrain dans une ville triplement symbolique: Clichy-sous-Bois, là où deux jeunes sont morts dans un transformateur EDF le 27 octobre 2005. Là aussi qu'ont démarré les émeutes urbaines de l'automne 2005. C'est là encore qu'est né, en réaction aux violences, le collectif AC le Feu (Association collectif liberté égalité fraternité ensemble unis) dont les cahiers de doléances élaborés après l'organisation de rencontres dans 120 quartiers avaient été salués par la candidate socialiste lors de son discours de Villepinte. Témoignages tout à la fois des souffrances, des espoirs et des revendications de leurs habitants. «Ce qui se passe en banlieue n'est que l'exagération des maux de la société française», commentait Claude Dilain, le maire de la ville (PS), qui a accompagné Ségolène Royal tout au long d'un périple de trois heures dans sa commune.

Visite tranquille. «Les quartiers populaires ne sont pas un problème, mais une partie de la solution aux problèmes de la France. Il ne faut pas qu'il y ait d'un côté les quartiers populaires et de l'autre le reste de la nation. Vous faites partie intégrante de la nation», a déclaré la candidate à l'adresse des jeunes de banlieues. «L'énergie des jeunes des quartiers, l'inventivité, la créativité, l'envie d'avancer, constituent un élément fort de la relance de la croissance économique.»

En se rendant