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Libération

Voynet se veut très zen à Montpellier

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La candidate des Verts, qui plafonne à 2 % des intentions de vote, a minimisé la concurrence de José Bové.
publié le 2 mars 2007 à 6h25

Montpellier de notre correspondant

Même pas peur ! Les 500 signatures ne sont toujours pas arrivées ? «Je ne suis pas inquiète. Il nous reste encore quinze jours.» Les intentions de vote en sa faveur stagnent en dessous de la barre des 2 % ? «Les sondages me font rire ! Les médias feraient mieux d'attendre le 22 avril avant de se lancer dans leurs analyses.» Même les grosses moustaches de José Bové ne l'irritent pas. «Je ne me sens pas en concurrence avec lui. Son positionnement est beaucoup plus antilibéral qu'écologique.» Pour son second meeting de campagne, Dominique Voynet est apparue souriante, drôle, remplie d'énergie, et surtout ­ qu'on se le dise ­ «pas inquiète du tout !»

«Quelques tensions». Après Nantes, il y a un mois, la candidate des Verts était hier soir à Montpellier, où elle a rassemblé 900 sympathisants. Il y aura un troisième raout à Lyon, et un dernier à Paris. Pourquoi si peu de meetings ? C'est une question de gros sous. «Pour l'ensemble de la campagne de l'élection présidentielle, nous disposons en tout et pour tout d'un million trois cent quarante mille euros», a détaillé la candidate verte lors d'une conférence de presse, donnée dans l'après-midi. «Ce qui doit représenter environ le quart du budget de la seule soirée d'adoubement de Nicolas Sarkozy», qui s'était tenu porte de Versailles mi-janvier.

Dans les rangs des élus qui se pressaient autour de leur chalengeuse, la confiance n'était pas aussi ostensible. <