Les déclarations de Nicolas Sarkozy selon lesquelles il se «battrait» pour que Besancenot ou Le Pen aient leurs 500 signatures, ont provoqué des réactions très diverses.Le clan frontiste, qui éprouve les pires difficultés, selon Le Pen père, à obtenir les 500 précieuses signatures, se satisfait de la proposition de Sarkozy. Jean-Marie Le Pen a précisé mardi qu'il acceptait toutes les signatures d'élus, «quelles qu'elles soient», soulignant qu'il ne demandait pas l'opinion politique des maires qui signent pour lui.
Sa fille, Marine, directrice de campagne, s'est félicitée de voir Nicolas Sarkozy revenir sur «la voie de la démocratie», tout en estimant que le président de l'UMP était guidé par «un intérêt personnel.» Toutefois, elle a ajouté ne se sentir aucune «obligation de remercier» le candidat de l'UMP. Un troisième frontiste, Bruno Mégret, a invité le ministre de l'Intérieur à «donner l'exemple» en apportant lui-même sa signature au candidat du FN.
Pas vraiment le même son de cloche du côté du Mouvement pour la France. Philippe de Villiers a trouvé «curieux, paradoxal et significatif que M. Le Pen, qui a toujours été l'homme du hors système, soit ainsi sauvé par le système.» Il s'est également plaint du peu d'intérêt que suscite sa pêche aux signatures: «Tout le monde trouve qu'il faut sauver Le Pen et Besancenot, personne ne parle de moi. Personnellement j'essaie de me battre pour sauver le c
Course aux parrainages: Le Pen et Besancenot satisfaits de l'appel de Sarkozy
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par Alexis DANJON (avec agences)
publié le 6 mars 2007 à 7h00
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