D'après AFP et Reuters

En visite à Marseille hier, Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur d'un «test d'intégration» pour tout postulant au regroupement familial en France. Selon lui, «l'intégration, pour être réussie, doit être préparée en amont». Concrètement, le candidat devra satisfaire avant le départ de son pays à un test démontrant sa connaissance sommaire du français. En cas de succès, les membres des familles «bénéficieront, comme les autres titulaires d'une carte de séjour, du contrat d'accueil et d'intégration que nous avons créé, pour parfaire leur apprentissage de la langue française et leurs connaissances de nos institutions et de nos valeurs», a indiqué Sarkozy. Alors que Jean-Marie Le Pen avait consacré tout un discours au thème de l'immigration samedi à Marseille, le président de l'UMP plaide pour que «les partis républicains parlent de ce sujet». Faute de quoi «il ne faudra pas se plaindre que les partis extrémistes s'en emparent». Cherchant à montrer sa différence, il a expliqué que «Jean-Marie Le Pen a fait de l'immigration un cheval de bataille» alors que lui «essaie de faire de l'immigration un thème d'action». Ce qui ne l'a pas empêché d'agiter le spectre d'une «arrivée probable» au printemps de clandestins en provenance d'Afrique. «Nous nous préparons à [y] faire face aux côtés de nos partenaires européens», a-t-il déclaré, promettant d'apporter tout son concours à l'agence Frontex, chargé