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Libération

A Lyon, Le Pen défend «le combat de la civilisation contre les barbares»

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En meeting, il a vanté le triptyque «Travail-Famille-Patrie».
publié le 12 mars 2007 à 6h35

Lyon envoyé spécial

Dans l'Union patriotique tout comme sur la tribune, Bruno Mégret s'est désormais vu attribuer un rôle officiel : celui de figurant pour mieux faire briller la seule star du FN, Le Pen. Après une arrivée dans le même avion que le président du FN et un déjeuner en sa compagnie, Bruno Mégret a été prié d'être discret. Pas question de faire un brin de causette avec la presse.

Avant que le régional de l'étape et numéro deux du FN, Bruno Gollnisch, ne prenne la parole, le président du MNR (Mouvement national républicain) a déjà pris place sur sa chaise au premier rang, à côté des autres membres du casting de l'Union patriotique : Pierre Vial de l'association «racialiste» Terre et peuple, l'essayiste Alain Soral, Claude Reichman, président de plusieurs mouvements de contribuables en colère et Christian Perez, président du Parti populiste français (PPF), fondé également par Franck Timmermans, un ancien mégrétiste. Seul Bernard Antony qui soutient Le Pen du bout des lèvres n'a pas fait le déplacement.

«Bienvenue à Lyon, capitale de la résistance à l'invasion étrangère, au politiquement correct, à la montée des intolérances et du racisme anti-Français», lance Bruno Gollnisch devant près de 2 800 personnes. Mais certainement pas capitale de la résistance au triptyque travail-famille-patrie dont Le Pen, quasiment assuré d'avoir ses 500 signatures, a fait l'apologie, bien loin de son discours de Valmy en septembre dernier.

Après son discours de Marseille très anti-