Méaulte (Somme) envoyé spécial
Les affaires de famille (politique) ont souvent rendu Nicolas Sarkozy malheureux. Mais, aujourd'hui, le président de l'UMP jubile : la sienne est presque au complet et recomposée autour de lui. Après le ralliement de Dominique de Villepin, de son dernier carré de fidèles (lire page précédente) et des grognards chiraquiens, il ne manque plus que celui du président de la République pour parfaire son bonheur.
Le ministre-candidat n'a aucun doute sur le fait que Jacques Chirac sera à ses côtés au moment le plus opportun pour lui. «Je connais son agenda et ses intentions pour la suite. Nous parlons beaucoup ensemble...», a-t-il lancé hier avec délice en marge d'une rencontre avec le comité d'entreprise de l'usine Airbus de Méaulte (Somme).
Les deux hommes, qui se sont à nouveau rencontrés hier matin, ont effectivement beaucoup de choses à discuter et à négocier ensemble. Des postes, des nominations, l'avenir de certains amis du chef de l'Etat. Sarkozy prépare également sa sortie du gouvernement autour du 23 mars et entend avoir des assurances sur le fait que l'exécutif se contentera seulement d'expédier les affaires courantes en son absence. Les deux camps souhaitent que tout soit mis en place pour un éventuel passage de témoin paisible.
Hier, le candidat de l'UMP a ressorti les violons à propos de son aîné qu'il a trouvé «émouvant» lors de son allocution télévisée de la veille. Ce qui ne l'a pas empêché d'assurer qu'il ferait «de la po