Bientôt, une nouvelle campagne va commencer. La vraie. Celle avec les candidats officiellement retenus. Dès mardi, ils seront soumis à l'égalité (et non plus à l'équité) des temps de parole à la télé et à la radio. N'empêche. La campagne «à l'ancienne», celle où il faut mouiller sa chemise dans des meetings géants, restera une figure de style imposée. Comme la causerie devant de petits cénacles. Les trois «grands» candidats ont ainsi choisi de s'adresser à des publics choisis. Histoire de vanter leur proximité avec les problèmes des Français. Se montrer aussi brillants experts qu'ils peuvent être orateurs devant de vastes auditoires. Ouvriers, étudiants, intellectuels, lobbies divers, ils devront s'adresser à un maximum de personnes et à leurs représentants. C'est aussi un passage obligé de la campagne : pour gagner l'Elysée, il faut parler à tout le monde et être entendu de tous.
Gymnase JAPY. A Paris, Ségolène Royal tenait, le 12 mars, la «réunion des mille», avec des personnalités intellectuels, artistes, scientifiques ou juristes venues la soutenir. Sur la photo, Philippe Torreton, Emmanuelle Béart, Henri Weber et Jack Lang, de dos. Dans les locaux de l'essec. Le 14 mars, à Cergy-Pontoise, l'école de commerce recevait François Bayrou. «Je ne gouvernerai pas avec Nicolas Sarkozy, ni avec, enfin je ne crois pas, Ségolène Royal, je la connais moins bien», a notamment déclaré le candidat centriste aux étudiants. a L'Usine airbus. Nicolas Sarkozy, le 12 mars, avec les sy