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Gérard Schivardi, le maçon qui veut défaire l'Europe

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publié le 19 mars 2007 à 7h00

Gérard Schivardi, qui a été le premier des candidats n'appartenant pas à une grande formation à annoncer le dépôt de plus de 500 parrainages, se présente comme «le candidat des maires» avec le soutien du Parti des Travailleurs (PT, trotskyste).

Cet artisan maçon de 56 ans, maire de Mailhac (Aude) et conseiller général de Ginestas, est jusqu’à présent largement inconnu du grand public, même si le PT qui le soutient était déjà présent il y a cinq ans dans la course à l’Elysée. Son candidat, Daniel Glückstein, secrétaire national du PT, avait recueilli 132.686 voix (0,47%).

Pour autant, Gérard Schivardi n'est pas novice en politique. Ancien membre du PS, celui qui se proclame «l'un des derniers vrais socialistes» est maire de sa commune depuis 2001. Il a démissionné du PS en 2003, lorsqu'il s'est fait élire conseiller général… contre le candidat investi par le PS.

A l’époque déjà, ce descendant d’immigré italien s’est fait le porte-parole des maires qui bataillent, au nom de la libre administration des communes, contre l’intercommunalité forcée mais aussi pour garder leurs services publics.

C’est à Mailhac qu’il participe en 2002 à la création du Comité de défense des communes et des services publics, avec des élus et des responsables du PT.

Un soutien qu'il assume totalement, même s'il refuse d'être catalogué à l'extrême gauche. «Il serait donc devenu extrémiste dans ce pays de défendre les communes, les services publics face à l'Union européenne qui en a déci