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Libération

José Bové, porte-étendard de l'altermondialisme

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par AFP
publié le 19 mars 2007 à 7h00

Ancien leader paysan, contestataire et radical dans l’âme, José Bové, 53 ans, vedette de l’altermondialisme, dont la candidature présidentielle sera restée incertaine jusqu’au bout, est le seul en tout cas qui pourrait faire campagne derrière les barreaux.

L'homme à la pipe et à la moustache de gaulois, que la presse a parfois comparé à «Astérix», Lech Walesa, voire à Robin des bois, a gagné ses galons de star dans son combat contre «la malbouffe».

Dans cette bataille, il n'a pas hésité à recourir à des moyens illégaux, une «désobéissance civique» qui lui a valu arrestations, garde à vue, séjours en prison.

La justice l’a définitivement condamné le 7 février à quatre mois ferme pour arrachage de plans d’OGM fin 2005, condamnation qui ne le prive toutefois pas de ses droits civiques.

La justice peut décider de l'incarcérer pendant la campagne mais alors il s'agirait d'un geste «très politique», a prévenu le candidat qui se présente comme «prisonnier politique».

Pacifiste, mais capable d'actions musclées, José Bové, s'est consacré à la lutte contre la «logique libérale», la mondialisation et les produits transgéniques.

Peu connu avant 1999, le berger du Larzac et fondateur de la Confédération paysanne fait irruption sur la scène médiatique après son premier coup d'éclat: le «démontage», le 12 août 1999, du chantier d'un restaurant McDonald's, symbole à ses yeux de la «malbouffe».

Il devient le porte-étendard de l