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Libération

Philippe de Villiers, croisé anti-européen

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par AFP
publié le 19 mars 2007 à 7h00

Le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers, chantre de la souveraineté nationale et croisé anti-européen qui s’affirme «l’homme du patriotisme», présente pour la deuxième fois sa candidature à l’Elysée.

A la peine dans les sondages qui le laissent sous la barre des 2%, le vicomte vendéen Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon affirme qu’il a «trois adversaires, dans l’ordre, le mondialisme, le socialisme et le communautarisme».

Sa précédente candidature en 1995, où il n’avait pas passé la barre des 5% (4,74%) l’avait étrillé financièrement, l’obligeant à un appel public télévisé aux dons.

Pour tenter de se faire une place face à Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy, M. de Villiers propose un projet de «droite patriotique de gouvernement». Il fait campagne notamment contre «l’islamisation» de la société, après la publication au printemps 2006 d’un livre-choc, et très controversé, «Les mosquées de Roissy».

Il met également en avant les réussites économiques de la Vendée, dont il préside le conseil général depuis 1988, exaltant les vertus de PME «enracinées» Il prône notamment l’immigration zéro, une Europe des nations, «une protection européenne pour garrotter l’hémorragie» des délocalisations, la fin des 35 heures, un référendum sur l’euro, le «rétablissement de l’autorité de l’Etat» face à tous les «communautarismes», une politique de «francisation» avec un «service patriote<