Dans un entretien à LIbération, Nicolas Hulot regrette qu'il faille «toujours être dans l'artifice et la pression pour faire avancer les politiques».
Allez-vous soutenir un candidat?
Je ne soutiendrai ostensiblement pas plus un candidat qu’un autre. Dès lors que je ne me présente pas, je ne veux pas transformer une démarche transversale en démarche partisane.
Pourquoi ne pas défendre Voynet, dont la copie sur les questions que vous avez soulevées est parfaite?
Compte tenu que je suis quelqu’un de pragmatique, je ne vais pas m’engager dans une impasse électorale. La mutation écologique ne se fera pas avec des incantations écologistes. Il faut que chacun, là où il est, participe à une dynamique collective. C’est ça qui échappe aux écolos politiques. Nous, avec le Comité de veille écologique, avons essayé de créer une dynamique que les écologistes politiques seuls ne parviennent pas à mettre en place. Ils parlent de révolution écologique mais cette révolution ne peut être déclenchée par eux seuls.
Après votre menace de candidature, l’environnement dans la campagne a fait pschiiiiiit. Est-ce que vous n’avez pas raté le rendez-vous écolo politique de la campagne 2007?
Depuis que je ne me présente pas, on dit que je suis en vacances, ce qui a le don de m'énerver car je passe mes journées à rencontrer des personalités pour les convaincre à tous les niveaux qu'il faut changer les choses. Qu'il s'agisse de Barroso (président