Nicolas Sarkozy l'a dit lui-même : il est «très touché» par le soutien de Jacques Chirac, qui n'a pas hésité à saluer ses «qualités» et son action au ministère de l'Intérieur.
Dans le camp de celui qui sera encore ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi, on ne cachait d'ailleurs pas attendre depuis quelques jours l'accolade du Président de la République, malgré des relations plus que tumultueuses entre les deux hommes jusque-là.
En bénéficiant du soutien de Chirac toutefois, Sarkozy s'offre bien involontairement à de nouvelles attaques : celles de ne pas être le candiat de la rupture qu'il proclame mais plutôt l'héritier d'un Président viellissant.
Ses adversaires du jour ne s'y sont pas trompés, qui tour à tour, ont moqué ce lien de «filiation». «Nicolas Sarkozy - et cela en est la preuve même s'il s'en défend - est le candidat sortant de la majorité sortante», a estimé sa rivale socialiste Ségolène Royal, lors de l'émission Questions d'info LCP-Assemblée/France Info/Le Monde. «Sarkozy est bien l'héritier"»de Jacques Chirac, a renchéri Jean-Marie Le Pen. Avant que Philippe de Villiers, candidat du Mouvement pour la France (MPF)ne tranche encore plus vertement : «Nicolas Sarkozy est un Chirac miniaturisé, son clone - des promesses de droite, une politique de gauche».
Pour Noël Mamère, député-maire Vert de Bègles, le passage de témoin entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy n'est qu'une «histoire clanique et de famille». Une histo
Le soutien ambigu de Chirac à Sarkozy
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par Liberation.fr (avec agences)
publié le 21 mars 2007 à 7h00
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