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Libération

Sarkozy ministre et candidat: la polémique

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Ségolène Royal et François Bayrou dénoncent depuis des semaines la «confusion des genres» et l'utilisation par le candidat Sarkozy des moyens du ministre de l'Intérieur.
par AFP
publié le 21 mars 2007 à 7h00

La double casquette de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle et ministre de l'Intérieur, poste qu'il quittera le 26 mars mars, a suscité jusqu'au bout la polémique, ses adversaires, à gauche mais aussi à l'UDF, dénonçant une «confusion des genres» et des moyens.

Le président de l'UMP a fait face, durant des semaines, au feu roulant des socialistes qui l'attaquaient sur «l'utilisation des moyens de l'Etat», notamment pour les voyages de campagne, mais aussi sur «l'instrumentalisation» d'un service relevant de son ministère, les Renseignements généraux.

«Moi, je ne fais pas campagne avec les moyens du ministère de l'Intérieur», avait lancé en février Ségolène Royal, candidate PS à l'Elysée.

Très vives fin 2006 et en janvier-février, revenant à chaque déplacement du ministre-candidat, ces attaques s’étaient récemment raréfiées.

Elles ont resurgi avec l'arrestation dimanche au Brésil, sur renseignement de la police française, de l'ex-activiste d'extrême-gauche italien Cesare Battisti. Les adversaires de M. Sarkozy ont dénoncé un «coup politique», accusation que l'encore ministre-candidat a rejetée comme «ridicule».

Aux critiques, M. Sarkozy a répondu sans relâche qu’il ne serait plus au gouvernement au moment de l’ouverture de la campagne officielle le 9 avril.

Un calendrier qui s'est affiné pour devenir «fin mars». Légalement, rien ne s'opposait à ce qu'un ministre soit en même temps candidat, avait rappelé le Con