Nicolas Sarkozy : réhabiliter la préférence communautaire
Contre les délocalisations, le candidat de l'UMP entend mettre en oeuvre une «politique industrielle, en choisissant les secteurs stratégiques sur lesquels concentrer nos efforts». Il prend l'exemple d'Alstom qui, selon lui, «montre qu'il est possible de nous battre pour notre industrie.» Pour lui, l'«Europe ne doit pas être le cheval de Troie d'une mondialisation réduite à la circulation des capitaux et des marchandises, mais doit au contraire protéger ses peuples dans la mondialisation.[...] Je réhabiliterai la préférence communautaire, c'est-à-dire le droit pour l'Europe, lorsque c'est son intérêt, notamment à l'OMC, de préférer et donc de protéger ses produits, ses entreprises, ses marchés.»
Ségolène Royal : conditionner les aides publiques
Dans son «pacte présidentiel», la candidate socialiste fait plusieurs propositions en la matière dont la mise en place d'une «politique industrielle capable de préparer l'avenir et de réduire les risques de délocalisations avec la création d'une Agence nationale de réindustrialisation». Ségolène Royal prévoit aussi de «donner la priorité à l'investissement des entreprises avec un taux d'impôt sur les sociétés plus bas si le bénéfice est réinvesti et plus haut s'il est distribué aux actionnaires». Enfin, la candidate veut «conditionner les aides publiques aux entreprises à l'engagement de ne pas licencier quand l'entreprise dégage des profits