Coup dur pour Gérard Schivardi: celui qui se présente comme le «candidat des maires soutenu par le Parti des travailleurs» se voit refuser par la commission nationale de contrôle le droit de se prévaloir du soutien «des maires» sur les affiches des panneaux électoraux et les professions de foi adressées aux électeurs. «Nous en avions déjà fait imprimer 25 millions d'exemplaires sur les 43 millions qui doivent être déposées dans les préfectures pour le 10 avril, ainsi que 180 000 affiches. Tout cela devra être mis au pilon. Cette affaire va nous coûter entre 300 000 et 400 000 euros, et nous risquons d'être interdits d'accès auprès de la moitié du corps électoral» s'indigne Daniel Gluckstein, secrétaire général et ex-candidat du Parti de travailleurs.
Pour Gérard Schivardi, la décision de la commission de contrôle est «un premier coup porté contre toutes les libertés», «une menace contre la libre expression de mon programme». «En un mot: ne pourrait-on pas librement dans la France de 2007 appeler nos concitoyens à se prononcer pour la rupture avec l'Union européenne?», interroge-t-il. «Cette décision intervient 24 heures après que Messsieurs Pélissard et Laignel, respectivement président (UMP) et secrétaire général (PS) de l'Association des maires de France» l'aient assigné en référé pour lui interdire de se présenter comme «le candidat des maires» relève également Gérard Schivardi, qui souligne la proximi