Menu
Libération

Immigration: Villepin tacle Sarkozy

Article réservé aux abonnés
Dominique de Villepin a tenu lundi sa vingtième et dernière conférence de presse mensuelle en tant que Premier ministre • Il a réaffirmé son soutien à Sarkozy mais a ajouté ne pas être «tout à fait d'accord» avec la création d'un ministère
Lors de sa dernière conférence de presse mensuelle lundi, Dominique de Villepin a assuré attendre "très sereinement" l'enquête Emploi de l'Insee qui doit être publiée à l'automne prochain et rejeté la polémique actuelle sur les chiffres du chômage. /Photo prise le 15 mars 20087/REUTERS/Jeff Zelevansky (REUTERS)
par A.D. avec AFP et Reuters
publié le 2 avril 2007 à 7h00

Dominique de Villepin, Premier ministre en activité pour quelques jours encore, a tenu lundi sa vingtième et dernière conférence de presse mensuelle, au cours de laquelle il a réaffirmé son soutien à Nicolas Sarkozy tout en s'en démarquant sur la création d'un «ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale»

Les Français «demandent des choix courageux et modernes. (…) Je suis convaincu que le candidat de notre famille est aujourd'hui le mieux à même de porter ces choix», a dit le Premier ministre. Pour autant, il a précisé n'être «pas tout à fait d'accord» avec Sarkozy sur la création d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, indiquant qu'il préférait la naissance d'une «agence de l'Immigration».

«Moi, je dois dire clairement que quand le débat a été posé, je n'étais pas pour ma part favorable à la création d'un ministère en tant que tel et la proposition de Nicolas Sarkozy qui déjà, à cette époque, se prononçait pour un ministère à part entière, eh bien nous n'étions pas de ce point de vue-là tout à fait d'accord», a-t-il déclaré.

Interrogé sur la polémique concernant les chiffres du chômage, Villepin a affirmé qu’il fallait d’avantage se concentrer sur les moyens de le faire baisser davantage plutôt que de polémiquer.

Ensuite, le Premier ministre a évoqué l'avenir. Du fait de l'instauration du quinquennat, a-t-il expliqué, «le rythme de l'action publique a changé, les résultats doivent venir vite, les changements