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Azouz Begag charge Nicolas Sarkozy, son «ennemi de l'Intérieur»

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L'ex-ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, qui a choisi de soutenir François Bayrou, règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy dans un livre à paraïtre la semaine prochaine.
La démission d\'Azouz Begag n\'est pas liée à son soutien à François Bayrou, mais à la publication par le ministre délégué à la Promotion de l\'égalité des chances d\'un livre contre Nicolas Sarkozy, affirment Le Parisien de vendredi et Marianne à paraître samedi. /Photo prise le 18 octobre 2006/REUTERS/Benoît Tessier (REUTERS)
par Liberation.fr / AFP
publié le 6 avril 2007 à 7h00

Azouz Begag, qui a démissionné jeudi du gouvernement, relate ses relations exécrables avec Nicolas Sarkozy, qu'il baptise «mon ennemi de l'Intérieur», dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine et dont l'hebdomadaire Marianne publie des extraits.Les bonnes feuilles de ce livre, intitulé «Un mouton dans la baignoire» et édité chez Fayard, reviennent sur les émeutes urbaines de l'automne 2005. Begag, alors ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances dans le gouvernement Villepin, date de cette période le début de «la descente aux enfers».

Pour avoir contesté l'emploi du mot «racaille» par Sarkozy et «la sémantique guerrière» de son collègue de l'Intérieur, le récent démissionnaire affirme avoir été pris à partie par les sarkozystes réclamant sa démission, pour «absence de loyauté gouvernementale». Il affirme que les ministres et députés sarkozystes ont dit de lui qu'«il n'y connaît rien en politique (…) C'est le Beur de Villepin».

L'ancien ministre revient en particulier sur un rendez-vous en tête à tête avec Nicolas Sarkozy - où le ministre «joue le persécuté» - et surtout un coup de téléphone violent après des propos tenus à Marseille. «Je ne m'appelle pas Azouz Sarkozy», avait-il déclaré, et «ce qui devait arriver arriva, un rocher me tombe dessus», raconte-t-il. Au téléphone, Sarkozy «me passe un savon tellement incroyable que je ne peux m'emp