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Libération

Un contrat indéterminé pour Ségolène Royal

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publié le 7 avril 2007 à 7h05

Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne envoyé spécial

«Je ne suis pas excédée !» Il est un peu plus de 18 heures, vendredi, quand Ségolène Royal déboule face à la presse, dans un salon du conseil général du Tarn-et-Garonne, à Montauban. Remontée comme jamais. Entre colère rentrée, orgueil politique froissé et volonté de faire acte d'autorité. «Il n'y a ni changement ni flottement. La voie est tracée, elle sera tenue», martèle la candidate, qui n'ignore pas qu'elle joue gros. Une semaine après avoir dégainé son «contrat première chance» (lire ci-contre), qui devait constituer un des gros coups de sa fin de campagne, celui-ci semble en passe de se transformer en coup fumeux. Alors, Ségolène Royal peste contre «ce système tellement bureaucratisé où on est en train de chicayer (sic)». Et estime qu'«il est temps de sortir la France d'un certain attentisme, d'une indifférence à l'égard de ceux qui souffrent le plus». Et la candidate de lâcher : «S'il y en a qui ont de nouvelles idées, qu'ils le disent !»

Sueur. La scène couronne 24 heures d'un déplacement dans le Sud-Ouest marqué par une indéniable tension autour du dispositif «première chance». Celle-ci avait émergé jeudi, avant un meeting à Bordeaux, avec une interview à i-Télé. Dans laquelle Royal expliquait que le jeune bénéficiaire de ce dispositif, «au bout de trois mois maximum», obtiendra un «contrat d'apprentissage», un «contrat de travail», ou encore un «contra