«La France est sous la menace d’actes terroristes,
a rappelé mercredi le ministre de l’Intérieur François Baroin, à la suite des attentats à Alger.
Une menace réelle, variée, plurielle»
a précisé le ministre devant les élèves de l’Ecole nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône).Jeudi matin sur Europe 1, Nicolas Sarkozy a lui aussi estimé «
la menace réelle
». Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur «
ne pense pas que cette menace soit aujourd’hui plus importante qu’elle ne l’était hier
». Il a plaidé pour «
une grande fermeté et une grande coopération entre les services internationaux
».
Pour Ségolène Royal, qui condamne ces attentats «ignobles», «rien ne doit nous faire baisser la garde contre le terrorisme. Il faut continuer à se montrer vigilants et résolus pour protéger nos concitoyens». François Bayrou estime que «ces attentats barbares méritent la mobilisation de tous(…). Les démocraties doivent exercer une solidarité sans faille».
Jean-Marie Le Pen déclare, sur Public Sénat, que «nous sommes un petit peu assis sur une poudrière». «S'il y avait des attentats ou même des troubles graves en pleine période électorale, cela aurait des conséquences qui peuvent être illimitées» avance-t-il. Une divine surprise pour le candidat du FN?
Quant à Philippe de Villiers, il demande «l'interdiction des mouvements salafistes en France». «Tous les salafistes ne sont p