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Libération

Entre FN et UMP, Villiers a bien du mal à exister

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Ses proches voudraient le voir revenir à ses thèmes de prédilection.
publié le 13 avril 2007 à 7h12

Toujours scotché à 1 % dans les sondages. Et plus que jamais coincé par la surenchère à laquelle se livrent le candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, et Jean-Marie Le Pen, le leader du Front national. Le sprint final de Philippe de Villiers, le candidat du Mouvement pour la France (MPF), avec pas moins de cinq grandes réunions publiques d'ici à la clôture de la campagne officielle, risque de ne pas être suffisant pour éviter, le 22 avril au soir, le rôle de figurant.

Le staff du candidat du patriotisme social et populaire, qui misait sur sa jeunesse (58 ans) et son expérience de président du conseil général de Vendée pour séduire une partie de l'électorat lepéniste, se console en expliquant que les sujets maniés par Sarkozy et Le Pen sont «bien la preuve que nous avons gagné, puisqu'ils reprennent nos thèmes de campagnes». Mais, dans ce combat sur des thématiques à droite de la droite, Philippe de Villiers a du mal à faire entendre sa voix. «Il était clair depuis le départ que Philippe de Villiers ne disposait d'aucun espace politique. Il a commis les mêmes erreurs que Bruno Mégret», candidat extrémiste du MNR en 2002, rigole un cadre du FN.

Les partisans de Villiers, eux, veulent encore croire que «l'indécision exprimée par les Français prouve que le jeu des quatre grands candidats ne répond pas à leurs attentes, explique Guillaume Peltier, secrétaire général du MPF et directeur de campagne de Villiers. Adepte de la méthode Coué, il assure que «plu