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Libération

A Marseille, Sarkozy déroule son «best of»

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publié le 20 avril 2007 à 7h20

Marseille envoyé spécial

Nicolas Sarkozy ou le «nouveau rêve français». C'est la formule rodée hier soir à Marseille, pour son ultime meeting, par le candidat de l'UMP. Et le voilà qui tient sa marotte du second tour puisqu'à l'entendre, le vote de dimanche n'est pour lui qu'un «tour de chauffe, une mise en jambes».

A ses pieds : 15 000 spectateurs vociférant, tous les chiraquiens de la majorité alignés comme des bourgeois de Calais (Alain Juppé, à la mine ulcérée quand Sarkozy lui donne l'accolade, Jean-Pierre Raffarin, Philippe Douste-Blazy, Bernard Accoyer, François Baroin...), les ambitieux qui attendent le festin d'après victoire (François Fillon, Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand, Rachida Dati, Jean-François Copé...), les débauchés de l'UDF mis en valeur (Gilles de Robien, André Santini) et les gloires de la politique locale (Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, et le député Renaud Muselier). Tout le monde derrière le chef pour bien montrer le «rassemblement d'une famille» aux placards pourtant pleins de cadavres.

«Rigoler». Mais c'est par un clip de l'OM que la soirée s'ouvre, et la tête victorieuse de Basile Boli lors de la finale de coupe d'Europe de 1993 face au Milan AC. Et voilà le footballeur qui débarque sur scène pour une ode à son nouveau champion. «Ici, j'ai vécu cinq ans de ma vie, cinq ans de victoire. Mais aujourd'hui, celui qui va gagner s'appelle Nicolas Sarkozy», lance-t-il. Ce n'est pas de la grande politique mais à Marse