Mieux qu'en 2002 et même mieux qu'en 1981. Selon le ministère de l'Intérieur, le taux de participation atteignait 31,21% à midi dimanche en métropole, pour le premier tour de l'élection présidentielle, contre 21,4% au premier tour de 2002. Ce taux de participation est nettement supérieur à ceux enregistrés au premier tour lors des présidentielles de 1995 (23%), 1988 (27,1%) et 1981 (25,9%).Au premier tour de 2002, la participation de mi-journée avait été une des plus faibles jamais enregistrées pour une présidentielle. Le scrutin du 21 avril 2002 s'était d'ailleurs soldé par un très fort taux d'abstention: 28,4%, le record pour un premier tour. Aux Antilles et en Guyane, où pour la première fois le scrutin présidentiel se déroulait un samedi en raison du décalage horaire avec la métropole, la participation était en moyenne supérieure de dix points à celle de 2002 environ deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Une importante mobilisation de l'électorat était attendue dans cette campagne marquée, d'après les sondages, par un fort intérêt de l'opinion publique. Dans la matinée, les files d'attente étaient d'ailleurs longues dans de nombreux bureaux de vote. A Paris, dans le XVe arrondissement, un électeur a rapporté n'avoir jamais vu autant de monde au moment où il accomplissait son devoir électoral. Quelque 3,3 millions de nouveaux électeurs peuvent voter par rapport à 2002, conséquence de la croissance démographique et d'une vague d'inscriptions su
A midi, on vote fort
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par Liberation.fr
publié le 22 avril 2007 à 7h00
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