CHEZ NICOLAS SARKOZY
Devant la salle Gaveau, à Paris, le compte à rebours commence. «10, 9, 8, 7, …» A l'annonce des résultats, à 20 heures, ce sont des hurlements de joie. On entonne la Marseillaise, on se tape dans le dos, on se congratule. On scande: «Sarko, président!»
La foule est jeune. Une majorité de 18-25 ans. Un écran géant diffuse une mosaïque de chaînes: TF1, France 20, LCI, etc…
Lionel, 50 ans: «Les Français ont compris que Sarko est le meilleur». Héléna, 28 ans: «Comme vous pouvez le lire sur mon autocollant: Vive Sarko, je kiffe Sarko. Je suis plus qu'heureuse. Vivement le second tour.» Gislaine, 70 ans: «Même les vieilles comme moi avons tenues à être présentes. On est en finale comme au foot. Sarkozy sera le président de la République, je suis vraiment heureuse et soulagée. 29%, c'est mieux que Giscard, le second tour est à nous».
Puis le candidat UMP arrive sur la scène. Au micro, l'animateur de la soirée réclame «le silence pour la discours du candidat».
CHEZ SEGOLENE ROYAL
Ambiance survoltée, assistance nombreuse et plutôt jeune. La foule est massée devant l’écran géant au siège du PS, rue de Solférino à Paris. Et les réactions montent encore d’un cran lorsque Sarko fait son apparition.
«Je remercie les 11 millions de Français qui ont voté pour moi»… «Hoooooouuuuuuu», répond la foule. Les drapeaux des Jeunes socialistes s'agitent. «J'ai voulu parler aux