Huit des douze candidats à la présidentielle, éliminés avec un score inférieur à 5%, devront se contenter d'un remboursement de frais de campagne limité à 800.000 euros, ce qui pourrait placer les plus dépensiers, comme Marie-George Buffet et Arlette Laguiller, dans l'embarras.
Le plafond des dépenses de campagne du premier tour a été fixé à 16,166 millions d'euros. L'Etat rembourse à hauteur de 5% de ce plafond les postulants qui ont recueilli moins de 5% des voix, soit 800.000 euros. Une avance de 150.000 euros leur a déjà été accordée.
La plus dépensière a été Marie-George Buffet dont la campagne, avec de nombreux meetings dans des salles coûteuses comme Paris-Bercy et le Zénith, a coûté 4,6 millions d'euros. Le PCF se retrouve donc avec une ardoise de 3,8 millions. Mais «le parti a fait beaucoup d'économies pendant cinq ans pour faire cette campagne», assure Marie-George Buffet. «Les comptes seront équilibrés», ajoute Michel Laurent, membre de la direction du PCF, démentant les rumeurs sur la vente du célèbre siège Place du colonel Fabien, à Paris.
Philippe de Villiers a fait une campagne évaluée à 2,8 millions d'euros par Guillaume Peltier, secrétaire général de son parti, le MPF. La campagne était financée «sans emprunt», l'organisation disposant encore d'une petite réserve pour les législatives.
Tablant sur un score supérieur à 5%, comme en 1995 et 2002, Arlette Laguiller (1,33%) se retrouve face à un déficit de 1,4 million. C'
Des petits candidats dans le rouge
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par Liberation.fr avec AFP
publié le 26 avril 2007 à 7h00
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