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Royal: «Monsieur Sarkozy, ce n'est pas le général de Gaulle»

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A cinq jours du deuxième tour, la candidate socialiste a tenu son avant-dernier meeting devant plusieurs dizaines de milliers de personnes réunies au stade Charléty • Prenant le contre-pied de son adversaire, elle a faites siennes les conquêtes de M
French Socialist Party presidential candidate Segolene Royal waves to supporters during a political rally as she campaigns at Charlety stadium in Paris May 1, 2007. REUTERS/Gonzalo Fuentes (FRANCE) (REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 1er mai 2007 à 7h00

Prenant le contre-pied de son adversaire de droite, Ségolène Royal a faites siennes les conquêtes de Mai 1968 face à Nicolas Sarkozy qu'elle a accusé de vouloir "remonter le temps" et de préparer une "France bloquée".

A cinq jours du deuxième tour, la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée s'est posée en rempart de la "paix civile" face au "passage en force" de la droite.

Devant plus de 40.000 personnes réunies au stade Charléty pour un "concert de la fraternité" - et plusieurs dizaines de milliers d'autres dehors - la candidate socialiste a dénié au candidat de l'UMP le droit de se revendiquer du général de Gaulle.

A la veille de leur face-à-face télévisé, la présidente de la région Poitou-Charentes a attaqué le programme de Nicolas Sarkozy sur tous les plans sous les yeux d'une pléiade d'artistes dont Jane Birkin, Yannick Noah ou encore Grand Corps Malade.

En lieu et place de la "rupture" que veut incarner son adversaire, elle a vu "purement et simplement une fracture républicaine".

Dimanche lors du meeting parisien de l'UMP à Bercy, "la machine à remonter le temps était en marche. On était en juin 1968", a-t-elle déploré.

"Mais Doc Gynéco, ce n'est pas André Malraux. François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie. Et monsieur Sarkozy ce n'est pas le général de Gaulle", a insisté Ségolène Royal, déclenchant les applaudissements de la foule.

C'est la seule fois dans son discours d'une heure que la candidate socialiste, tailleur blanc sur t-shirt rouge, a cité n