A quoi servira le débat de ce soir ? A rien ou pas grand-chose selon certains. Pour d'autres, il sera décisif. Sur une échelle graduée de 0 à 10 selon l'importance potentielle qu'ils accordent au face-à-face Royal-Sarkozy, voilà la position de quelques personnalités.Entre 0 et 2 : Nicolas Sarkozy
«Je ne pense pas que les Français choisissent pour cinq ans un président de la République sur la seule impression qu'ils auront d'un débat de deux heures, même si celui-ci, naturellement, est important», a déclaré le candidat UMP expliquant sa position par une métaphore vélocipédique. Le débat, pense-t-il, «c'est comme une étape de montagne du Tour de France. C'est même une petite montagne. Disons que nous serions soit dans les Pyrénées ou soit dans les Alpes, l'Alpe-d'Huez. Mais chacun sait que pour ramener le maillot jaune sur les Champs-Elysées, il y a des étapes de plaine et que les étapes de plaine, ça peut réserver de grandes surprises.»
Nicolas Sarkozy a assuré que ce mercredi, à quatre jours du second tour de la présidentielle, était pour lui «une journée de campagne (...) exactement comme les autres». Il a estimé que les Français regardaient ce débat télévisé «avec beaucoup plus de sérénité que certains observateurs». «Ils ont une idée de Mme Royal, une idée de moi-même bien sûr. Et, ce que je souhaite, c'est que ce débat leur permette de mieux comprendre les projets de l'un et de l'autre»
Entre 3 et 5: Jean-Pierre Raffarin
A quoi sert le débat?
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A combination of file pictures show candidates in France\'s presidential elections. They are (L-R, top row) Conservative UMP party\'s Nicolas Sarkozy, Socialist Party\'s (PS) Segolene Royal, UDF centrist party\'s Francois Bayrou, far-right National Front\'s (FN) Jean-Marie Le Pen and radical farmer Jose Bove. (L-R, bottom row) Communist (PCF) Party\'s Marie-George Buffet, French Movement For France Party (MPF) Philippe de Villiers, Green Party\'s Dominique Voynet, extreme-left workers party Lutte Ouvriere\'s (LO) Arlette Laguiller and Revolutionary Communist League (LCR) leader Olivier Besancenot. France\'s Constitutional Council announced during a news conference in Paris March 19, 2007 that twelve candidates will contest next month\'s first round presidential election vote on April 22. REUTERS/Files (FRANCE) (REUTERS)
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publié le 2 mai 2007 à 7h00
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