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Sarkozy : «“Libération” essaye de me démolir»

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En réponse à la polémique qui l’accuse de relations privilégiées avec les patrons des grands médias, Nicolas Sarkozy dénonce «la violence des attaques à son endroit» en accusant le quotidien Libération de tentatives pour le «démolir».
Supporters look at a screen showing France\'s UMP political party presidential candidate Nicolas Sarkozy as he delivers a speech at an electoral rally in Cormeilles-en-Parisis, a suburb of Paris, March 6, 2007. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE) (REUTERS)
par Libération.fr avec AFP
publié le 2 mai 2007 à 7h00

Nicolas Sarkozy est revenu aujourd'hui sur les polémiques sur sa proximité avec certains patrons de grands médias, demandant qui pouvait croire que les médias soient à sa «solde».«On me dit que les médias sont à ma solde. Mais qui peut croire une chose pareille, quand on voit le déchaînement qu'a suscité ma candidature, mon projet», a-t-il déclaré sur France Inter.

Le quotidien Libération «fait campagne ouvertement pour Ségolène Royal, et tous les jours essaye de me démolir», a déclaré M. Sarkozy.

«Libération appartient à M. Edouard de Rothschild qui n'est pas parmi les plus modestes de France. Est ce que je dois en conclure que Mme Royal est liée aux puissances de l'argent?» a-t-il demandé.

«Le Nouvel Observateur appartient à M. Perdriel, l'une des grandes fortunes françaises. Le Nouvel Observateur a choisi Ségolène Royal, est-elle pour autant prisonnière des puissances de l'argent?» a-t-il ajouté.

«La totalité de la presse a pu constater la violence des attaques à mon endroit», a-t-il dit.
 
Le candidat UMP a également répété qu'Arnaud Lagardère (dont le groupe possède notamment Europe 1, le Journal du Dimanche, Paris-Match, des titres régionaux) et Martin Bouygues (dont le groupe possède TF1), qui entretiennent des relations d'amitié avec lui, «n'étaient pas» à son meeting de Bercy, contrairement à ce qu'avait dit le secrétaire national du Parti socialiste, Français Hollande.

M. Sarkozy a été accusé par ses adve