«Agressivité». A l'UMP, on est tous d'accord: Royal a été trop agressive. Claude Guéant a exploré cette piste sur France Info, accusant Royal d'avoir «voulu créer un incident» au sujet des enfants handicapés arguant que cet excès d'agressivité ne servait qu'à «remplacer les arguments».Evoquant cet accrochage sur France 2, Xavier Bertrand, porte-parole de Sarkozy, a assuré que «ce n'est pas parce qu'on parle fort qu'on parle juste». Il a également accusé Royal de ne pas avoir répondu de façon précise aux questions qui lui étaient posées par Sarkozy, citant les 35 heures et l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, a affirmé sur LCI que le discours de la candidate socialiste était «inconsistant» et que son coup de colère était «une opération préméditée».
Sans surprise, le président-candidat de l'UMP s'est déclaré lui aussi «un peu étonné d'une certaine agressivité» de la part de Royal. Sur le débat plus précisément, il l'a estimé «digne» et «espère qu'il a intéressé les Français». Revenant sur la colère manifestée par la candidate du PS, il a trouvé que c'était «une forme d'intolérance». «C'est au fond assez révélateur des réactions d'une certaine gauche qui considère comme illégitime toute personne qui n'a pas ses idées.»
Dans le camp d'en face, on salue la pugnacité de Royal.
Pour Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), la
L’UMP dénonce l’agressivité de Royal, le PS salue sa pugnacité
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par Liberation.fr avec AFP
publié le 3 mai 2007 à 7h00
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