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Libération

Les AntiSarko bouclent la campagne en fanfare

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REPORTAGE • Les comités Antisarko, associés à «La France qui se lève tôt» et au collectif «StopSarko» ont organisé, tôt ce vendredi, une manifestation à Paris pour réveiller la République • C'était leur dernier rendez-vous avant dimanch
(Marina manifeste avec les Antisarko devant l'école maternelle Rampal à Paris le 4 mai / DR)
par Alexis DANJON (texte) et Hervé MARCHON (son)
publié le 4 mai 2007 à 7h00

Dernier jour de lutte pour les Antisarko. Tout le petit monde qui compose cette mouvance s'est donné rendez-vous place de la République à 7h00 ce vendredi. Mal réveillés, grosses cernes sous les yeux, les militants arrivent de toute part au point de rassemblement. Sifflets autour du cou, tambours, casseroles et autres instrument de fortune, ils sont prêts. Prêts à «réveiller la République» en réponse à l'appel conjoint des comités Antisarko, de «La France qui se lève tôt» et du collectif «StopSarko». En attendant le départ du cortège, des membres et sympathisants des comités distribuent des bracelets rouges «Génération Antisarko» et des autocollants «Antisarko», à coller sur son sac, son pull, voire son front, comme le fait Marina, 24 ans, poêle dans une main, cuillère en bois dans l'autre, qui est là «parce qu'il y a vraiment une urgence.» Militante «Bovésienne» à la base, elle rejoint pour la première fois les militants Antisarko et avoue «ne pas être socialiste mais revendique haut et fort le fait de voter pour Ségolène.»

Il y a des jeunes adultes, des trentenaires, et des plus anciens comme Gilles, 57 ans, ancien cadre au chômage, masque Sarkozy sur la tête, qui est là pour contrer Sarkozy, même