Jusqu’au dernier moment, les deux candidats auront bataillé. Ségolène Royal, en retard dans les sondages, a durement attaqué vendredi son adversaire de l’UMP. Sûr de lui, Nicolas Sarkozy a joué sur la corde nationale.
Ce vendredi à minuit, la campagne officielle s’achève. A partir de ce moment, il est interdit de publier des sondages et de parler élections. La France entre ainsi dans une période d’attente jusqu’à dimanche 20 heures.
Les derniers sondages donnent tous le candidat de l’UMP gagnant. L’écart s’est même creusé avec sa rivale du PS après le débat télévisé de mercredi soir. Nicolas Sarkozy l’emporterait au second tour par 53% des voix, contre 47% à Ségolène Royal, selon un sondage Ifop pour Fiducial, M6 et Le Monde, publié vendredi. C’est le 27ème sondage réalisé depuis le premier tour donnant Sarkozy vainqueur.
Ségolène Royal s’est livrée vendredi à Lorient devant plus de 2000 personnes à une violente charge contre Nicolas Sarkozy, mettant en cause "l’arrogance" du candidat UMP. "J’entends dire par le candidat de la droite que "les carottes sont cuites". Lui qui se dit le candidat du peuple, c’est le peuple qui va décider dimanche du visage de la France», a-t-elle lancé.
Très offensive, elle a aussi qualifié Sarkozy de "candidat du Medef (qui) organise une forme de privatisation de la santé". Il "n’a cessé de flatter ce qu’il y a de plus sombre dans la nature humaine, il n’a cessé d’attiser toutes les formes de peur et de revanche".
Elle s’en est prise aussi aux "sonda