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Les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille

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Alors que la campagne officielle s'achève ce soir à minuit, les derniers sondages donnent Nicolas Sarkozy en tête • «Faisons mentir tous ces sondages», lance Ségolène Royal, qui souligne «l'arrogance» du candidat UMP • Ce dernier dénonce des
A combination of file pictures show candidates in France\'s presidential elections. They are (L-R, top row) Conservative UMP party\'s Nicolas Sarkozy, Socialist Party\'s (PS) Segolene Royal, UDF centrist party\'s Francois Bayrou, far-right National Front\'s (FN) Jean-Marie Le Pen and radical farmer Jose Bove. (L-R, bottom row) Communist (PCF) Party\'s Marie-George Buffet, French Movement For France Party (MPF) Philippe de Villiers, Green Party\'s Dominique Voynet, extreme-left workers party Lutte Ouvriere\'s (LO) Arlette Laguiller and Revolutionary Communist League (LCR) leader Olivier Besancenot. France\'s Constitutional Council announced during a news conference in Paris March 19, 2007 that twelve candidates will contest next month\'s first round presidential election vote on April 22. REUTERS/Files (FRANCE) (REUTERS)
par Véronique SOULÉ
publié le 4 mai 2007 à 7h00

Jusqu’au dernier moment, les deux candidats auront bataillé. Ségolène Royal, en retard dans les sondages, a durement attaqué vendredi son adversaire de l’UMP. Sûr de lui, Nicolas Sarkozy a joué sur la corde nationale.

Ce vendredi à minuit, la campagne officielle s’achève. A partir de ce moment, il est interdit de publier des sondages et de parler élections. La France entre ainsi dans une période d’attente jusqu’à dimanche 20 heures.

Les derniers sondages donnent tous le candidat de l’UMP gagnant. L’écart s’est même creusé avec sa rivale du PS après le débat télévisé de mercredi soir. Nicolas Sarkozy l’emporterait au second tour par 53% des voix, contre 47% à Ségolène Royal, selon un sondage Ifop pour Fiducial, M6 et Le Monde, publié vendredi. C’est le 27ème sondage réalisé depuis le premier tour donnant Sarkozy vainqueur.

Ségolène Royal s’est livrée vendredi à Lorient devant plus de 2000 personnes à une violente charge contre Nicolas Sarkozy, mettant en cause "l’arrogance" du candidat UMP. "J’entends dire par le candidat de la droite que "les carottes sont cuites". Lui qui se dit le candidat du peuple, c’est le peuple qui va décider dimanche du visage de la France», a-t-elle lancé.

Très offensive, elle a aussi qualifié Sarkozy de "candidat du Medef (qui) organise une forme de privatisation de la santé". Il "n’a cessé de flatter ce qu’il y a de plus sombre dans la nature humaine, il n’a cessé d’attiser toutes les formes de peur et de revanche".

Elle s’en est prise aussi aux "sonda