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Libération

Un débat aux coulisses électriques

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Avant, ambiance «très nerveuse». Après, le staff de Royal volubile, Sarkozy pressé.
publié le 4 mai 2007 à 7h35

Une fois le débat terminé, alors que TF1 et France 2 ont eu rendu l'antenne, Nicolas Sarkozy l'a embrassée comme du bon pain. Non, ce n'est pas Ségolène Royal que le candidat de l'UMP a gratifiée d'un gentil bisou, mais Arlette Chabot, la directrice de l'information de la Deux, ainsi qu'on a pu le voir hier sur LCI. Les deux candidats, eux, se sont contentés d'une rapide poignée de main.

«Super fliqué». Hormis cet intéressant épisode médiatico-politique, les coulisses du débat ont été à l'instar du duel lui-même : «très nerveuses», selon un témoin. L'accès aux studios de la SFP de Boulogne, en banlieue parisienne, était sévèrement cadenassé : «C'était super fliqué», raconte un membre du staff de Ségolène Royal. Les candidats sont arrivés à quelques minutes d'intervalle vers 20 h 15, comme demandé par le réalisateur, Jérôme Revon : Sarkozy, puis Royal. Sans oublier de saluer les accueillantes huiles médiatiques : Michel Boyon, président du CSA, Patrick Le Lay, encore PDG de TF1, Patrick de Carolis, président de France Télévisions...

Chacun s'est ensuite enfermé dans la loge qui lui a été attribuée par tirage au sort : celle du bas pour Ségolène Royal, celle du haut, la plus confortable selon les habitués, pour Nicolas Sarkozy. Quelques retouches maquillage uniquement, puisque les deux candidats sont arrivés déjà poudrés. Mais juste avant le débat, grosse tension. Les équipes s'affrontent thermomètre en main ! «Sarkozy exigeait que le plateau soit à 21 °C,