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Vote électronique à Palavas: moins de queue, autant de méfiance

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Le vote sur machine est mieux organisé qu'au premier tour, mais la méfiance des électeurs est loin d'être dissipée.
par notre envoyée spéciale à Palavas-les-Flots, Carole RAP
publié le 6 mai 2007 à 7h00

«C'est plus rapide que pour le premier tour », constate une jeune fille en pénétrant à midi dans la grande «salle bleue» de Palavas (Hérault), où sont réunies les trois machines électroniques correspondant aux trois bureaux de vote de la ville.

Venue voter le 22 avril « à peu près la même heure », elle avait dû attendre un bon quart d'heure. De fait, il y a deux semaines, des queues de 80 personnes s'étiraient devant les machines électroniques en début d'après-midi.

«Le système n'était peut-être pas adapté. Au contrôle d'entrée et à l'émargement des électeurs, il n'y avait qu'une seul répertoire. Cette fois on l'a divisé, de A à I et de I à Z », explique Christian Jeanjean, le maire UMP de la station balnéaire. Davantage d'assesseurs donc pour vérifier l'identité des votants à l'entrée et leur faire signer le cahier d'émargement à la sortie. Mais aussi, pour ce second tour, un double pointage des électeurs, à l'entrée et à la sortie.

Une réorganisation des bureaux de vote que ne réfutent pas les militants socialistes locaux. Eux-mêmes ont en effet participé à convaincre le maire de modifier la donne. Et pour cause : à l'inconvénient causé par les files d'attente est venu se greffer un drôle de bug. Le 22 avril au soir, le nombre d'émargements (les signatures des électeurs qui ont voté) n'était pas égal à celui des votants. «Environ 8 émargements de plus que de votants sur un bureau, 26 en moins sur le second et 8 en moins sur le troisième