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Le PS sous tensions, l'UMP drague les centristes

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«L'heure n'est pas aux réglements de comptes», prévient François Hollande. Il faut «l'UMP avec d'autres», déclare Alain Juppé.
Francois Hollande, French Socialist Party head, speaks at a political rally for presidential candidate Segolene Royal in Toulouse April 19, 2007. REUTERS/Jean-Philippe Arles (FRANCE) (REUTERS)
par Christophe ALIX
publié le 7 mai 2007 à 7h00

Cap sur les législatives. Moins de 24 heures après l’élection de Nicolas sarkozy à la présidence de la République avec 53,06% des voix, les forces politiques préparent déjà le coup d’après: la future majorité parlementaire qui sortira des urnes les 10 et 17 juin prochain.

Alors que le président nouvellement élu a prévu de prendre le large jusqu’à son entrée en fonction le 16 mai prochain et pourrait d’après ses proches aller passer quelques jours dans la villa du comédien Christian Clavier à Porto-Vecchio, en Corse, les principaux ténors politiques se lancent dans la bataille.

A commencer par ceux de la gauche où déjà tensions et zizanie menacent. Face à la multiplication des critiques internes sur la campagne de Ségolène Royal, François Hollande a prévenu ce matin qu'il «ne tolèrera aucun règlement de comptes» avant cette prochaine échéance électorale capitale. «Il y a sans doute des décisions à prendre mais là je ne tolérerai rien», a-t-il mis en garde. Il y a «un défi à relever» et dans ces conditions, a-t-il ajouté, l'heure n'est pas venue «pour des règlements de compte ou des analyses rétrospectives».

Une allusion claire et directe aux salves envoyées par Laurent Fabius et surtout Dominique Strauss-Kahn dès l'annonce des résultats hier soir. DSK pointait l'absence d'après lui de rénovation suffisante à gauche ces dernières années et stigmatisait un «échec grave» tandis que Laurent Fabius estimait que le PS n'avait «