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Législatives: les grandes manoeuvres ont commencé

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A peine le second tour de la présidentielle passé, les partis se mettent en ordre de marche pour les législatives à venir. Une échéance à haut risque pour le PS, mais aussi pour les centristes de François Bayrou. Revue de détail.
General view taken 19 February 2007 in Versailles, south of Paris, of a congress of both houses of French parliament aimed to ratify three constitutional reforms. French MP\'s will speak out for or against an electoral new bill on French Pacific Ocean territory of New Caledonia, and a reform that protects the president from prosecution while in office, but leaves him open to face charges once his mandate ends. The congress will also decide whether to write the abolition of the death penalty into the French constitution. AFP PHOTO ERIC FEFERBERG (AFP)
par Christophe ALIX
publié le 7 mai 2007 à 7h00

Objectif Palais-Bourbon. La bataille des législatives, qui auront lieu dans cinq semaines, a déjà commencé: l'UMP veut profiter de la large victoire de son candidat pour décrocher une large majorité à l'Assemblée, alors que le PS tente de se mettre en ordre de marche, malgré les dissensions qui ont commencé à se faire jour.

François Bayrou, qui doit lancer jeudi son nouveau «Mouvement démocrate» est lui en situation délicate puisqu'il doit convaincre ses parlementaires, majoritairement ralliés à Sarkozy, d'abandonner la veille UDF du centre-droit pour s'ouvrir vers de nouvelles alliances au centre-gauche. Quant à Jean-Marie Le Pen, qui a subi un net revers le 22 avril (10,44%), il attend un «redressement» le 10 juin. Enfin, les autres partis aujourd'hui représentés à l'Assemblée (PCF, Verts) sont dans une situation extrêmement difficile et leur éventuelle survie parlementaire dépendra du bon vouloir du parti socialiste. Un sondage CSA réalisé hier donne 35% à l'UMP et 30% au PS (plus PRG et MRC de Jean-Pierre Chevènement). L'IFOP accordait avant le scrutin 34% à l'UMP et 29% au PS. Le FN est crédité de 7 à 8%.

L'UMP en pole position. A chaque fois qu'elles ont été organisées dans la foulée de la présidentielle, les législatives ont donné une majorité au président élu (1981, 1988, 2002). Pour Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy, les Français souhaiteront cette fois encore que le président nouvellement élu «pui