Menu
Libération

Nouvelles manifestations anti-Sarkozy lundi soir

Article réservé aux abonnés
Entre 300 et 400 personnes, pour la plupart des jeunes, ont manifesté lundi soir à Paris contre l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République • Des rassemblements de protestation ont également eu lieu à Paris, Nantes, Lyon et Ca
Manifestation dimanche contre Nicolas Sarkozy à Paris. Entre 300 et 400 personnes, pour la plupart des jeunes, ont de nouveau manifesté lundi soir à Paris contre l\'élection de Sarkozy à la présidence de la République. /Photo prise le 6 mai 2007/REUTERS/Jacky Naegelen (REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 8 mai 2007 à 7h00

Entre 300 et 400 personnes, pour la plupart des jeunes, ont manifesté lundi soir à Paris contre l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, ont rapporté des témoins. Les manifestants, qui s'étaient rassemblés place de la Bastille, se sont dirigés peu après 21h00 vers la place Voltaire, dans le XIe arrondissement, aux cris de "Sarko facho, le peuple aura ta peau" ou "Paris debout, réveille-toi !"

Sur leur passage, certains ont incendié un scooter, brisé une dizaine de vitrines, trois cabines téléphoniques et endommagé quelques voitures. Des CRS ont tenté d'empêcher leur progression qui s'est transformée en course-poursuite entre Bastille et République, à travers des ruelles menant vers Belleville.

Vers 22h00, les manifestants se sont apparemment dispersés par petits groupes afin d'échapper aux forces de l'ordre.

Mais vers 23h00, 200 à 300 jeunes se sont à nouveau rassemblés place de la Bastille et ont tenté de bloquer la circulation. Certains se sont installés au pied de la colonne de la Bastille, où un important dispositif de police a été déployé.

Au total, les forces de l'ordre ont procédé à plus de cent interpellations.

MANIFESTATIONS A NANTES, LYON, CAEN

A Nantes, environ 400 manifestants d'extrême gauche, selon la police, se sont rassemblés dans la soirée dans le centre-ville. Ils s'en sont pris à des véhicules et ont brisé des vitres du tribunal administratif de la ville.

Les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de les disper