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Sarkozy: «Je n'ai pas l'intention de me cacher, de mentir, de m'excuser»

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Nicolas Sarkozy n'a «pas l'intention de s'excuser» d'avoir passé quelques jours sur le yacht de Vincent Bolloré • L'homme d'affaires affirme que c'est lui qui paie le séjour.
French President-elect Nicolas Sarkozy (in striped shirt) stands on the deck at the stern of a private motor yacht off Delimara, south of Malta, May 8, 2007. Sarkozy spent the night on a yacht in a Maltese bay before heading out to sea in the direction of Sicily on Tuesday. REUTERS/Darrin Zammit Lupi (MALTA) MALTA OUT (Reuters)
par Liberation.fr
publié le 9 mai 2007 à 7h00

Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi à des journalistes que son voyage à Malte n'avait «pas coûté un centime aux contribuables», assurant que les Français feront «la part des choses» à propos de la polémique que ce séjour a suscitée en France.

Le leader du Parti socialiste François Hollande s'est notamment demandé mardi si «c'est la République qui paie» à propos des vacances de M. Sarkozy passées sur un yatch de luxe appartenant à l'industriel français Vincent Bolloré.

«Je connais M. Bolloré depuis vingt ans. M. Bolloré m'a invité sur son bateau, je ne vois pas où est la polémique, il n'y a pas de polémique. Je n'ai pas l'intention de me cacher, de mentir, de m'excuser», a-t-il déclaré alors qu'il faisait son jogging à plusieurs journalistes dont celui de l'AFP.

De son côté l'homme d'affaires Vincent Bolloré se dit «honoré d'avoir reçu M. Sarkozy et sa famille après sa campagne et avant qu'il ne soit président».

«C'est d'ailleurs une tradition dans la famille Bolloré qui a eu l'occasion de recevoir Léon Blum plusieurs semaines dans son manoir, au retour de captivité (à Buchenwald pendant la Seconde guerre mondiale, ndlr), ou Mohammed V de retour (d'exil, ndlr) de Madagascar (en 1955, ndlr) avant qu'il ne devienne roi du Maroc», ajoute-t-il dans le Monde daté de jeudiL’industriel breton a surtout été soucieux d’apporter une précision à la question que tout le monde se pose: «Ce n'est bien sûr ni la République, ni le groupe Bolloré, mais Vincent B