Menu
Libération

Sarkozy justifie ses vacances royales

Article réservé aux abonnés
publié le 10 mai 2007 à 7h41

En vacances, l'homme privé est parfois contraint de s'expliquer publiquement. Face à la polémique soulevée par son séjour à Malte, Nicolas Sarkozy s'est justifié, hier, devant quelques journalistes, alors qu'il faisait son jogging. «Je n'ai pas l'intention de me cacher, je n'ai pas l'intention de mentir, je n'ai pas l'intention de m'excuser, a-t-il affirmé. Je ne vois pas où il y a de la polémique.» Et d'ajouter : «Cela n'a pas coûté un centime aux contribuables.»

Son séjour, qui s'est achevé hier soir, a en effet été pris en charge par l'homme d'affaires français Vincent Bolloré (lire ci-contre) que Nicolas Sarkozy connaît «depuis vingt ans». «Cela fait vingt ans qu'il m'invite et vingt ans que je refuse», a précisé le nouvel élu. «Vincent Bolloré est un des grands industriels français. Il fait honneur à l'économie française.»

Dans une déclaration rendue publique, hier, Vincent Bolloré a précisé que c'était «à titre personnel» qu'il avait «invité M. Sarkozy et sa famille pour quelques jours de vacances». «Honoré» d'avoir reçu le futur président, l'homme d'affaires a rappelé qu'il s'agit là d' «une tradition dans la famille Bolloré, qui a eu l'occasion de recevoir Léon Blum plusieurs semaines dans son manoir [à son retour de captivité en 1945, ndlr]». Ce que des membres de la famille de Léon Blum ont démenti formellement hier soir.

Parti, lundi, à bord d'un avion privé Falcon 900 apparten